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 Le but de Tolkien en quelque personnages

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Eorlindro
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Eorlindro


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MessageSujet: Le but de Tolkien en quelque personnages   Le but de Tolkien en quelque personnages Icon_minitimeSam 26 Oct - 14:24

Bien, je vais ici retranscrire l'avis de certaines personnes, mon avis, mais vous êtes également convié à réagir.
Le but n'est pas de trouver LA vérité, mais de se forger une opignion.


Boromir

Ce personnage apparait uniquement dans le premiers tiers du Seigneur des Anneaux.
Fils ainé de Denetho, et âgé de 37 ans (il est né en 2978 du 3eme Age), Boromir est un homme grand, à l'allure fière et noble. Favoris de son père, le 27eme et dernier surintendant du Gondor, il est éduqué, en vue de sa succession, dans le métiers des armes ou il excelle au point de se voi décerner le titre de Grand Gardien de la Tour blance, et Capitaine général du Gondor.
Son destin s'infléchit lorsqu'un songe lui délivre une énigme qui le mène à FOndcombe en même temps que des représentants des autres Peuples libres. Lors du conseil qui s'y tient au sujet de l'Anneau, il fait entendre un point de vue isolé, matérialiste et utilitarise qui vise a user de l'objet contre Sauron pour sauver le Gondor. Bien qu'il ne parvienne pas à imposer son avis, il se joint au groupe des Marcheurs qui accompagnent le Porteur de l'Anneau dans l'espoir de pouvoir les détourner vers le Gondor. En effet, séduit par la magie de l'anneau, il ne se séparera jamais d son idée première au point d’agresser Frodon pour lui arracher l'objet?
Il périt un peu plus tard, en défendant Pippin et Mery au périls de sa vie. Sa mort signe l'éclatement de la Communauté.

Boromir est un guerrier, entrant et sortant du récit comme tel, rachetant par sa mort héroïque sa faute contre Frodon. L'une des sources possibles de se personnage est le chevalier épique médiéval: son emblème, le grand cor du Gondor en fait un frère de Roland, neveu de Charlemagne, dans la Chanson de Roland.
Boromir partage avec ce type de héros un sens de l'honneur certain comme une orgueilleuse démesure, et la caractéristique d'être quasiment pré-construit, formé d'u bloc, peu sujet à l'évolution..

Le personnage s'avère plus intéressant dans les relations qui l'unissent aux autres, que cela soit à l'intérieur de la Communauté ou la Famille. D'emblée, Boromir apparait comme le marcheur de trop: il partage avec Aragorn son statut d'Homme, de prétendant au gouvernement du Gondor et de guerrier. Toutefois, Aragorn incarne le type de guerrier lettré tandis que Boromir est un combattant de la force brute. Cette mise en tension des 2 personnages permet d'en faire ressortir les contrastes et fair ressortir la supériorité de l'héritié d'Elendil qui résiste à l'anneau.
L'élimination précoce dans le récit du guerrier brute dit combien la puissance guerrière seule ne peut suffire contre Sauron. Il faut plus: le sang royal d'Aragorn, le sacrifice de Frodon, et la magie de Gandalf. Boromir ne l'a jamais perçu.
Enrevanche, Faramir, son frère et son double plus sage le comprend. C'est pourquoi il entr dans le récit une fois son ainé disparu.

(Source: Valérie Naudet "voix de cors, de la chanson de Roland au seigneur des anneaux
Vincent Ferré "tolkien et le moyen âge", "sur les rivages de la terre du milieu")
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Eorlindro
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MessageSujet: Re: Le but de Tolkien en quelque personnages   Le but de Tolkien en quelque personnages Icon_minitimeSam 26 Oct - 20:37

Et quoi de mieux pour poursuivre que de parler de son frère, Faramir

Le frère de Boromir

Faramir est le fils cadet de Denethor, dernier surintendant du Gondor avant le retour du Roi et descendant de droite ligne des Numénoréens. Dans le Seigneur des anneaux, avant son apparition, Faramir est mentionné dès le récit de son frère Boromir à propos de la défense courageuse mais inefficace d'Osgiliath. Toutefois  le lecteur se familiarise véritablement avec lui lors du passage de Frodon et Sam en Ithilien, alors qu'ils font route vers Cirith Ungol. Faramir retourne ensuite à Minas Tirith où, méprisé par son père (qui est frappé de folie morbide), il obéit à son ordre irrationnel de défendre Osgiliath malgré l'infériorité numérique de ces troupes. Il manque de mourir de ses blessures puis est sauvé du bûcher de Denethor par Beregond.
Convalescent comme Eowyn à la maison de guérison, il s'éprend de la Dame du Rohan et assiste en spéctateur aux derniers événements de la guerre de l'Anneau. Il devint par la suite prince d'Ithilien, nommé par Elessar.

Dans un premier temps, Faramir est difficilement dissociable de Boromir, dont il receuille la dépouille dans une barque qui vogue sur l'Anduin. En tant que Capitaines populaires et vaillants soldats du Gondor, ils partagent un profond patriotisme et sont affectés aux missions vitales. Leur entende est d'ailleurs idéal. Pourtant , très vite le diptyque (cherchez dans le dico bon sang !) des frères (qui ne se rencontrent jamais dans le récit) favorise surtout la sagesse du cadet. En effet, toutes les mesures et les convictions de Faramir sont plus pertinentes que celles de Boromir sans pourtant rien lui céder en détermination. Alors que Boromir succombe à l'anneau, Faramir entrevoit le dessein du Conseil d'Elrond , et, loin de l'entraver, il laisse discrètement repartir Frodon et Sam qui se trouvent à sa merci. (Putain pourquoi dans le film Faramir semble être un enfoiré de première !). Il épargne par ailleurs Gollum, comme l'ont fait Gandalf et Aragorn avant lui. Avec ce dernier, il incarne Fortitudo et Sapentia (force et sagesse), les valeurs de l'héroisme selon Isidore de Seville (on appelait vraiment son enfant Isidor Oo).

Faramir est dans le récit un des rares Hommes à décliner les pouvoirs de l'Anneau et la Gloire guérrière. A cette égard, il rejoint l'éthique de l'humilité de Gandalf, à qui il rend honneur mieux que n'importe quel habitant du Gondor de son temps.

Le porte-parole de Tolkien ? Un discours sur la guerre, un respect des savoirs anciens


Dans le seigneur des anneaux, Faramir tient sans doute le discours le plus ferme et le plus élaboré sur la guerre. Dans un dialogue avec Frodn et Sam alors sous ça garde en Ithilien, il revendique la nécésité de combattre (au péril de sa vie et celle de ces hommes) un ennemi animé par la volonté de domination totalitaire. Cependant, face à un tel ennemi, Faramir borne moralement son action, même dans la légitime défense: sans cesser d'obéir, il condamne le sacrifice gratuit de soldat, dans une manoeuvre symbolique destiné à la gloire (comme l'assaut d'osgiliath ordonné par Denethor est voué à l'échec [vous me direz, il l'a bien faite non ?]. Tolkien ayant fait la première guerre mondial ?).

Mais il se défie des armes pour elles mêmes, simples instruments dont l'amour ne saurait concurrencer ce qu'elles défendent, le Gondor et ces valeurs. Selon Faramir, il faut donc faire la guerre sans l'aimer, par devoir, dans la victoire comme la défaite. Cette conviction reflète celle de Tolkien, inspirée de "L'esprit du Ragnarok" de la mythologie scandinave. D'ailleurs Tolkien qui écarte habituellement les références autobiographique, reconnait des ces Lettres unique avec Faramir -à qui il prête d'ailleurs, les rêves que lui même faisait, d' une Grande Vague-, qu'on peut considerer, au moins pour l'éthique de la guerre, comme son porte parole: le lecteur de Tolkien ne peut, par exemple, oublier ici les critiques faites par Tolkien, n son propre nom, à l'endroit des chefs qui sacrifient leurs soldats (voir Le retour de Beorhtnoth).

Toutefois, la sagesse du personnage dépasse la guerre. Impliqué dans la branche la plus spirituelle de la narration, celle de Frodon,il est versé dans les savoirs anciens, et, à ce titre, exprime  des affinités avec la culture des elfes plus intenses que n'importe quel homme du sud. La troupe qu'il commande se livre d'ailleurs, tournée vers l'ouest, à un rituel d'implicite révérence: cet instant de silence aux repas est d'autant plus remarquable que toute autre trace de culte est absente en Terre du Milieu. On est donc emené à voir Faramir comme un modèle de noblesses des temps ancien, respectueux des des puissances de l'ouest et conscient de ses devoirs moraux comme l'étaient les Fidèles de Numnor -ces fidèle dont, de manière éclairante, il approche la longévité.

Faramir symbolise la fidélité au passé par d'autres raisons. D'après les Lettres, son amour pour Eowyn provient d'une source plus pur et plus ancienne que le canevas courtois et, dans une certaine mesure, s'inscrit en opposition avec cette séduction médiéval faite d'asymétrie et de prouesses guerrière ou poétiques. Loin de représenter un pis-aller (dico les gens), le mariage de Faramir fait donc triompher une forme mythique d'entente amoureuse, fondée sur l'adéquation parfaite des personalités. Faramir apparait alors comme le moteur de l'union la plus travaillé du Seigneur des anneaux.
Sage ami des elfes, capitaine patriote et économes de ces hommes, amoureux exceptionnel parce qu'échappant aux scénario courtois...( Vous trouvez pas que c'est la définition parfaite d'Eorlindro ?) tous ces privilèges de l’archaïsme en cette fin de Troisième Age révèlent peut être la fonction ultime du personnage: dans un monde en décadence continue, la refondation du mythe et la reconduction des valeurs supérieurs déterminées in illo tempore sont assurées cycliquement par les gestes héroïques de personnalités anachroniques. Faramir s'identifie, dans tous les aspects de sa vie, à cette fidélité salvatrice.

(Source: Emeric Moriau.
Lettre Le Seigneur des Anneaux  
Shippey Tom, J.R.R Tolkien: author of the Century, 2001
The road to middle Earrth, 2003)

Prochain écrit la semaine prochaine je pense, le dimanche. Je parlerai surement des femmes dans leurs généralité, et pourquoi pas, développerai l'une d'elle. Je vous laisse débattre sur ces frère Smile
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Ithilriel
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MessageSujet: Re: Le but de Tolkien en quelque personnages   Le but de Tolkien en quelque personnages Icon_minitimeMer 6 Nov - 12:45

intéressant

allez la suite o/
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Eorlindro
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MessageSujet: Re: Le but de Tolkien en quelque personnages   Le but de Tolkien en quelque personnages Icon_minitimeSam 9 Nov - 21:42

Un personnage féminin nous avons dit ? Alors autant parlé de la plus belle, charismatique et importante femme de l'oeuvre.

Rosi est une jeune hobbite, serveuse dans la Taverne de Dragon vert. Elle attire par son physique et sa joie de vivre la plupart des hobbits, et en particulier, Sam Gamegie (prochain intervenant) avec lequel elle se mariera, aura plein d'enfant. Fin.
J'espère que sa vous a plus !

Plus sérieusement, nous allons parler d'Eowyn

Eowyn fait son apparition dans le Seigneurs des Anneaux à la première entrevue de Gandalf, Aragorn, Legolas et Gimli, avec Théoden (le 2 mars 3019, troisième age, pour être précis). Le seigneur de la Marche du Rohan se trouve alors sous l'influence de Grima "Langue de serpent" (non mais qu'elle idée de placer sa confiance en un homme appelé Langue de serpent), et Eowyn, fille d'Eomund, soeur d'Eomer, assiste son oncle avec bienveillance dans ces temps difficiles, depuis qu'il l'a recueillie, après la mort de ses parents.
Elle est une femme (qui sait ?) de grande beauté (zut, ils se sont trompé dans le film) aux longs cheveux d'or, aux yeux gris clair, beauté froide qui évoque "un pâle matin de printemps" (SdA, p.556) dans sa clarté minérale mais aussi dans sa tension vers la pleine journée d'été: Eowyn n'a pas encore accompli sa nature de femme. (allez hop ! dans la cuisine femme, j'ai faim ! *frappez pas svp*).
Aragorn n'est pas insensible au charme de cette beauté pleine de promesses (il dira avoir trouvé Eowyn belle et fière comme un lys) et Eowyn, en retour, devine, sous la fruste apparence deu Rôdeur, le fils d'Arathorn promis à l'avenir le plus Glorieux... (dans le film, c'est la scène ou elle fait goûter sa soupe de poisson à Aragorn non ? La tête du Roi est juste épique *s'éloigne du sujet*)

La dame du Rohan a par la suite de réelles à dissimuler son trouble face à Aragorn (tu m'étonne, une soupe au poisson Oo), même si ses sentiments ne sont partagés. Quand Théoden, ayant recouvré ses esprits et sa vaillance par les soins de Gandalf, part Guerroyer contre l'ennemi, il lui confie la régence de son peuple en justifiant son choix: elle est "intrépide (...) a le coeur haut placé " et est "aimée de tous" (Sda, p 565, de tous, non, Aragorn semble imperméable à son amour).
Cette régence est marquée d'une façon protocolaire par le don que lui fait le Roi d'un corset et d'une épée, manifestant ainsi qu'elle incarne un véritable seigneur de la guerre capable d'aller au combat aussi bien qu'un homme. Elle y insiste d'ailleurs dans une conversation avec Aragorn, ou celui-ci lui confie son intention d'aller au Chemin des Morts. Eowyn le prie de l'accepter dans sa suite après avoir tenté de le dissuader de se lancer dans cette entreprise désespérée. L'Héritier d'Isildur la repousse avec les mots d'usage (va femme ! j'ai...pas faim. Va faire la lessive *pas taper svp !*), mais Eowyn lui rappelle vigoureusement son identité de vierge guerrière, et affirme que son raisonnement ne signifie rien d'autre que la réclusion de la femme dans un rôle domestique. Elle aspire aux hauts faits de la bataille qui constituent autant de réalisations de la Libertéet du désir. Son unique peur, confesse t-elle, est de passer son existence enfermée entre quatre murs. (Ahah ! Eorlindro Le sans-peur n'es effrayé que par la peur lui ! ^^)

Cette discussion éclaire son comportement ultérieur, à savvoir son travestissement en guerrier, le nommé Dernhelm, pour prendre part à la Bataille des Champs du Pelennor. Théoden tombe à cette bataille décisive, mais Eowyn défend l'agonisant -sans qu'il est percé à jour son identité- face au Seigneur des Nazgûl (le 15 mars 3019 pour être encore plus précis). La vierge guerrière abat aisément le coursier du Cavalier Noir, et exécute le Seigneur Nazgûl d'un coup d'épée entre la couronne et le manteau avec l'aide de Merry par la grâce de sa nature féminine (c'est pô juste, tchô). C'est se que proclamait un oracle: "le Nazgûl ne peut être terrassé par un homme vivant" (SdA, p 900). Eowyn s'évanouit à la suite de cet exploit, le bras gauche brisé (ou le droit), touché par l'Ombre Noire -une maladie incurable infligée par les Nazgûl.- Il faudra tous les telents du Roi guérisseur qu'est devenu Aragorn pour l'arracher à la mort.

Dans l'une des Maisons de Guérison de Minas Tirith, Eowyn fait la rencontre de Faramir, autre grand blessé de la Bataille, et connait enfin l'amour partagé qui la soigne de sa tristesse insondable comme de son humeur belliqueuse.
Elle épouse Faramir, Intendant du Gondor et Prince d'Ithilien, scellant ainsi de nouveaux liens entre le Rohan et le Gondor.

On l'aura compris, Eowyn désigne l'un des personnages féminins les plus "positifs", les plus volontaire, de Tolkien -et rappelle, à sa manière, Luthien. Elle subvertit l'acceptation traditionnelle des genres au sens ou elle montre que l’héroïsme ne se limite pas au genre masculin, que la femme peut aller à la guerre sans perdre sa nature de femme, et, qu'en tant qu'être de désir et de liberté, elle à le droit, tout autant que l'homme, de ne pas résumer sa vie aux tâches doméstiques. Certes Eowyn parait renoncer à ses ambitions de femme libre une fois déclaré son amour à Faramir, mais elle ne fait que suivre, en cela, le destin d'autres personnages, comme Sam, Legolas et Gimli, passés de l'exercice des armes à la reconstruction du monde, après la guerre.

(Source: Seigneur des Anneaux
Sébastien Hoet)
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Eorlindro
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MessageSujet: Re: Le but de Tolkien en quelque personnages   Le but de Tolkien en quelque personnages Icon_minitimeSam 9 Nov - 22:19

Alors, comme j'ai une semaine de retard, vous aurez se soir un autre personnage, féminin (navré Sam, tu es le prochain, promis).

Arwen Undomiel

    Arwen signifie "demoiselle royale ou fille de roi", Undomiel "Etoile du Soir", parce qu'elle est la plus belle jeune fille (semi-) Elfe de l'Epoque du Déclin: beauté brune à la peau blanche, elle est lumineuse. Seule fille d'Elrond et de Celebrian, elle a pour frère Elladan et Elrohir. Elle passe sa vie entre Imladris (Fondcombe) et la Lothlorien, contrée de sa grand mère maternellee, Galadriel, avant de rejoindre son père à Fondcombe.
    Comme le rapporte le récit, elle rencontre Aragorn en 2951 du Troisième Age. Elle a alors plus de 2000 ans, alors qu'Aragorn n'en a que 20. Son âge explique en partie l'impression de grande sagesse e d'expérience. Les amoureux s'engagent en 2980, à Cerin Amroth, mais Elrond s'oppose à leur mariage tant qu'Aragorn ne se sera pas montré digne de sa fille, en restaurant la gloire des anciens royaumes d'Arnor et de Gondor. Après la chute de Sauron, et deux mois après son couronnement, Aragorn épouse Arwen au Mitan de l'année 3019.

Renoncer à l'immortalité par amour

Pour demeurer auprès d'Aragorn, Arwen renonce à aller aux Havres Gris avec les Uatres Elfes et abandonne son immortalité. Ce mariage est un signe d'espoire, l'ouverture d'une ère nouvelle, en même temps qu'un achèvement, puisqu'il symbolise l'alliance de deux peuples mais coincide presque avec le départ des Elfes.
Arwen règne au côté d'Aragorn pendant plus d'un ciècle, mais meurt l'hiver l'hiver qui suit le décès de son bien-aimé, en l'an 120 du Quatrième âge.

Leurs amours (les époux ont un fils, Eldarion et plusieurs filles) sont dépeintes avec discrétion et pudeur par Tolkien, qui a choisi de placer l'essentiel du récit de leur vie hors du récit principal (dans les Contes et légendes inachevés). Arwen apparaît assez rarement, aux livres II et IV (avant la conclusion heuresue du récit), ou elle joue le rôle d'alliée de la Compagnie. Elle faits des dons amoureux et chevalresques à Aragorn: son cheval Roheryn, la pierre vert Elessar, un étendart vert étoilé brodé de sa main; elle offre un pendentif elfique à Frodon.

Au sein de l'oeuvre de Tolkien, l'amour d'Arwen pour Aragorn s'inscrit dans la lignée de celui de Luthien qui choisit, comme elle, de vivre auprès de l'humain Beren et de quitter le monde Elfique, puis de celui de leur petite fille Elwing qui s'éprend de l'humain Earendil (ils seront les grands parents paternels d'Arwen) (Remarquez que seuls les femmes elfes abandonne l'immortalité pour un homme...).
Sur le plan intertextuel, Arwen présente des traits communs avec des héroines médiévales célèbres et elle reflète également le gout "celtique' de Tolkien: Guenièvre, Iseut et Mélusine, héroïnes amoureuses, incarnation de la Dame courtoise aimée d'un chevalier exceptionnel. Comme Guenièvre, Arwen est une femme extraordinaire qi fera une figure royale magnifiée; comme Iseut, Arwen connait un amour fatal; comme Mélusine, enfin, qui vit dans le monde des hommes par amour pour Raymondin, Arwen renonce à son mo,de, par amour pour un humain. On rapproche parfois Arwen des Dames Blanches, éprises de mortels. Mais, contrairement à Mélsine, en quête du salut chrétien réservé aux humains, Arwen ne gagne rien en faisaint un choix qui semble en tous points désintéressé et amoureux. C'est une héroine de lamour parfait, unique et patient.

(Source: Le Seigneur des Anneaux, Contes et légendes inachevés.
Myriam White le Goff, "Arwen et Melusine, amoureuse féériques, en ligne sur [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]
Ferré Vincent, " de Trsitan à Tolkien: Beren, Turin, et Aragorn I - fonder la comparaison. / II -l'amour fatal", en ligne sur [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] (les liens ne semblent pas vouloir fonctionner. Je vous arrange ça des que possible)
Jane Chance, Tolkien's Art: 'A Myhology for England)
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Eorlindro
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MessageSujet: Re: Le but de Tolkien en quelque personnages   Le but de Tolkien en quelque personnages Icon_minitimeSam 7 Déc - 12:25

Bonjour à tous !
Tout d'abord, je voudrais m'excuser du retard que j'ai pu prendre sur se sujet, et pour mon absence en général. Je pensais pas que la terminal me prendrai tant de temps...et en plus j'au fait la connerie de tomber amoureux (est-ce vraiment une connerie me dire vous Wink)

Bref, aujourd'hui, je vais vous parler de... Gollum ?

parmi tous les monstres imaginés par Tolkien, Gollum est unique en son genre. Dans Le Hobbit, au chapitre V, il est tapi au fond d'une caverne des Monts Brumeux, sr une île que seule la lumière de son anneau d'or illumine. C'est la que Bilbo le croise, en l'an 2941 du Troisième Age. Sous l'impulsions de Gollum, ils entament une joute verbale qui n'est, pour l'auteur, guère plus qu'un prétexte à un jeu d'énigmes, dont l'enjeu est d'indiquer la sortie de la caverne à Bilbo (ou le menu du soir...d’ailleurs, qu'en avez pensé dans le film ? J'ai adoré la tête de Gollum, sur la pierre). Mais avec l'écriture du Seigneur des anneaux, Tolkien en vient à construire un personnage intrigant auquel il prête une attention toute particulière.
Dans le Seigneur des Anneaux, Gollum est difficile à cerner. Absent des premiers chapitres, il est une rumeur dont on construit des pans d'histoire (Livre I); présent depuis l'épisode des Mines de la Moria (Livre II), il espionne la progression de la Communauté de l'Anneau; enfin, il passe du rôle de spectateur à celui d'acteur (Livre IV). Par Gandalf, on apprend que Gollum, c'est d'abord Sméagol, un Hobbit de la branche des Forts, né en 2430 du Troisième Age , dans le Val d'Anduin (Livre I). Sa véritable naissance (et sa mort de hobbit) a lieu en 2463, lorsque, mû par la jalousie, tel Caïn, il étrangle son "frère" et ami Déagol. Il en perd son nom et sa place dans la société. Cependant, s'il est devenu criminel afin d'obtenir l'Anneau, c'est que celui-ci l'influence déjà; il le pervertit, en plus de lui procurer une longévité suspecte, de près de 600 ans (2430-3019). Il agit aussi comme un poison puissant qui, bien que décuplant les sens, altère les traits. Du hobbit, que reste t-il ? Le corps décharné, le teint hâve, les mains noueuse font de lui un mort vivant. La tête énorme, posée sur un long cou maigre, en accentue la monstruosité. Les yeux pâles, en forme de télescope, et l'aspect gluant évoquent un autre monstre surgi des profondeurs, Grendel, dont on sait l'importance pour Tolkien, grand lecteur de Beowulf . Visqueux, nauséabond et répugnant, celui qu'on appelle Gollum tient plus du monstre aquatique que du hobbit.

Pour le Seigneur des Anneaux, Tolkien ménage son effet en exploitant la poétique de l'implicite bien connue de la littérature fantastique: obsédé par son Trésor, Gollum sort de sa caverne humide, trouve mille ruses pour s'évader à chaque cpure (Gandalf, Sauron), se rapproche prudemment du porteur de l'Anneau, ne faisant entendre que des reniflements ou des gargouillis, ne laissant apercevoir entre les branches que l'éclat de ces yeux. L'auteur prépare ainsi son entrée en scène, après la dissolution de la Communauté, quand Gollum se fait prendre au piège par Sam et Frondon, et doit leur servir de guide dans les contrées du Mal (Livre IV). C'est un drôle de guide en fait, puisque ce qui caractérise sa monstruosité, c'est sa proximité avec la schizophrénie (au sens courant du terme), dont il manifeste les premiers signes: altération de la personnalité, troubles du langage et de la pensée, dédoublement. La survivance de Sméagol est surtout auditive, quand le personnage s'exprime correctement à la première personne du singulier (je), et fait ainsi valoir son désir de reconnaissance, son identité. L'ascendant pris par Gollum défait ces tentatives de socialisation, gomme la syntaxe des phrases, en déforme la prononciation par des sifflements et des chuintements, le tout ponctué par des gargouillements. Les autres ne sauront le désigner autrement qu'en se référant à ces bruits de gorge (Gollum, Gollum), manière de signaler sa déchéance, lorsque qu'il parle de lui à la troisième personne et que ces yeux scintillent d'une dangereuse lueur verte. Jeu linguiste ? Le surnom Gollum remplace le nom Sméagol, qui dérive du viil anglais smygel ("qui creuse un sillon, se fraye un chemin"), lui mémé adapté du Thahald des langues septentrionales.
D'un côté, il y a la victime qui invite à la pitié, de l'autre le bourreau qui mérite d'être chatié. Qui des deux gagnera, la créature misérable que Frodon voit derrière le masque du monstre, ou le Sournois qui rêve de récupérer son Trésor, quitte à aider les forces ténébreuses du Mordor ? Cet affrontements intérieur confirme la complexité du personnage, humain par ses doutes et et ses questionnements. Gollum est LE personnage tragique du Seigneur des Anneaux ; or, la tragédie ne laisse d'autre possibilité au protagoniste que de disparaître, du moment que sa descente vers le Mal se matérialise au Mont du Destin (Livre VI). Sûr de pouvoir saisir son Trésor, il se jette sur Frodon dans un corps à corps désespéré (*se rappel une parti en multi sur napoléon Total War ou la garde impériale et les marins ont fait de même après la mort du général*... euh) ou en étais-je ? A oui, ce corps à corps symbolise à sa manière la relation ambivalente entre ces deux facettes d'une même figure. En tombant dans le cœur d'Orodruin, il revient aux entrailles de la Terre d'ou il n'était sorti que par le désir impérieux de recouvrer l'Anneau. Il chute donc, en détruisant malgré lui l'Anneau.

Huit ans après la publication du Seigneur des Anneaux , Tolkien imagine l'hypothèse que Gollum ait été assez fort pour résister à la tentation et aller jusqu'à la repentance. La fin en aurait été inchangée, écrit-il, Gollum aurait quand même péri dans le volcan, mais de manière volontaire cette fois. De sorte que la catastrophe aurait tout autant illustré cette prière chrétienne: "Pardonne nous nos offenses comme nous pardonnons à ceux qui nous ont offensés. Ne nous soumets pas à la tentation, mais délivre-nous du Mal" Cette lecture de l'oeuvre est postérieure, mais l'on sait que Tolkien envisageait, à ce moment là, son roman comme une oeuvre catholique ou l'élément religieux se trouve absorbé dans l'histoire et le symbolique.
A ce titre, le trio Gollum, Frodon et Sam (zut... j'avais dis que je le faisais en prio ><) illustre les notions de pitié et miséricorde, qui se heurtent à la jalousie. Si le monstre suscite la pitié de Frodon et souligne la valeur morale de ce dernier, Sam l'exècre et refuse de voir ses progrès, tout à sa dévotion et à sa jalousie. Celle-ci étouffe la possible rédemption d'un Gollum qui esquisse, dans une scène célébré, un geste affectueux pour Frodon endormi, avant de se faire rabrouer une fois de trop par Sam. Il redevient alors le Sournois et livre les deux hobbits à Arachné, sans plus d'état d'âme. Ainsi, Gollum a chuté par mesquinerie d'âme et jalousie envers Déagol et ne réussi pa à se racheter, en parti à cause de la jalousie de Sam. Il reste à Tolkien et à nombre de lecteurs la douleur de cet échec moral, comme si un être trop avancé dans la voie du mal ne pouvait choir.


Source:

Le hobbit anoté
Beowulf
Fabienne Claire Caland "sméagol-gollum ou l'empreinte fantastique da,s TLotR", dictionnaire des muthes du fantastique.
Fligier Verlyn, "frodo et aragorn, le conceprt de shéros"
Vincent ferré "Tolkien 30 ans après"
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